☁ Don't worry, be happy ☁
Mon moral est comme le temps qu'il fait depuis quelques jours... gris. L'organisation de mon trip me panique littéralement. Je me suis surestimée, faire un trip de cette ampleur seule, je ne crois pas que ce soit réalisable. Et puis je me plais de plus en plus dans ma vie à Montreal: je sors, je rencontre des gens, je découvre des spécialités culinaires locales (Marie, si tu passes ici, bientôt tu pourras gouter mon "pâté chinois"; et que dire de mon amour grandissant pour la poutine...)
J'ai même retiré mon dossier pour être infirmière; j'ai par ailleurs fait connaissance d'une IDE française qui m'a confirmé qu'en débutant, on travaille... de nuit! Vous entendez ça mes collègues adorées?! Moi qui voulais recommencer à voir le soleil et à avoir un sommeil correcte, je repasserais. Je me renseigne également pour ma demande de résidence permanente (qui est quasi inévitable pour pratiquer ici) mais suis un peu perdue dans le flot d'informations qui m'est donné, ainsi que par le nombre de documents à fournir, un vrai parcours du combattant! Il semblerait que je sois obligée de repasser en France pour obtenir des papiers dans mon lycée, mon école d'infirmière, à la clinique, à la DRASS; un joli parcours de vacances...
Et puis certaines personnes me manquent... C'était inévitable mais quand ça arrive, on a beau s'y préparer, cela ne change rien. Beaucoup de colère ressort, difficile à contrôler, et ça me travaille énormément... Être si loin n'est pas tous les jours évident mais pourtant si plaisant. Et puis je suis vraiment bien entourée: que ce soit par "ma famille" canadienne, Marie, Marcel, Thom, comme par les personnes que je revois avec plaisir: Anne-Laure et Gauthier.